Essai routier : Dodge Durango SRT (podcast 64)
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Anachronisme x 2
C’est sans doute une première : un muscle car avec trois rangées de sièges… Non seulement cette drôle de bibitte existe, mais elle est commercialisée par un constructeur qui en connaît un rayon sur les sportives mues par des gros V8. La bête porte fièrement le label Dodge, une marque qu’on dit branchée sur le respirateur artificiel mais toujours vénérée par ses aficionados, fidèles d’entre les fidèles : les disciples de Mopar, version américaine des tifosi. Comme les adorateurs-trices de Ferrari, ceux et celles – car il y a des femmes et elles sont plus nombreuses que vous ne le croyez – qui ne jurent que par les marques du groupe Chrysler les aiment inconditionnellement, voire aveuglément. Ils sont aussi très résilients, oubliant les moments creux avec une abnégation qui peut se transformer en déni. Leur devise parle d’elle-même : « Mopar or no car! »
Voilà. Tout est dit.
En 2018, cependant, il faut être soit culotté, soit déconnecté (ou les deux) pour proposer un tel anachronisme sur roues. Pensez-y : le Dodge Durango SRT, car c’est bien de lui dont il est question, est un croisement entre un gros VUS et un muscle car. Autrement dit, deux anachronismes en un! Il y a matière à débat, ici… Et il y en a eu un! Une chose est sûre : la bête ne laisse personne indifférent – ce qui est déjà une qualité, diront ses défenseurs. Est-ce la seule? La réponse dans ce podcast.
(Animateur : Philippe Laguë. Coanimation et réalisation : Nicolas Mailloux. Essai et photos : François Prud’Homme)