Fermeture de 5 usines chez GM (podcast 69)
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Pourquoi GM devait fermer 5 de ses usines nord-américaines
Une analyse de Philippe Laguë
Apprendre qu’on va perdre son emploi n’est jamais une bonne nouvelle, encore moins avant la période des Fêtes. Et dans ce genre d’annonce, les entreprises ont toujours le mauvais rôle. Il fallait s’y attendre, la décision de General Motors de fermer cinq de ses usines nord-américaines (dont celle d’Oshawa, en Ontario), a été mal accueillie par les employés touchés et leurs dirigeants syndicaux.
Les marchés, eux, ont plutôt bien réagi, l’action de GM terminant en hausse le jour où cette décision a été rendue publique. Évidemment, la Bourse a le dos large et on peut lui attribuer (non sans raison) bien des maux; mais il faut aussi mentionner qu’elle ne réagit pas toujours positivement aux annonces de restructuration. Prenons un exemple récent : Bombardier, dont l’action a chuté après l’annonce des dernières compressions. Ce qui signifie que sa haute direction a perdu la confiance des marchés.
Quand on prend du recul et qu’on examine les raisons qui ont motivé cette restructuration, force est de constater que les dirigeants de GM ont pris une décision à la fois éclairée et courageuse. Ils ont montré qu’ils avaient une vision d’entreprise, qui avait cruellement fait défaut aux anciens dirigeants avant sa retentissante faillite, en 2009. Bref, on a retenu les leçons du passé tout en préparant l’avenir, dans une industrie en pleine métamorphose. Ce qui est tout à l’honneur de la PDG de GM, Mary Barra. Dans ce podcast, le chroniqueur automobile Philippe Laguë décortique les enjeux liés à ces fermetures.
(Animateur : Philippe Laguë. Coanimation et réalisation : Nicolas Mailloux.)