Essai routier : Hyundai Accent (podcast 86)
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Beau, bon, pas cher
Mine de rien, l’Accent fait partie de notre univers automobile depuis 25 ans et elle en est déjà à sa cinquième mouture. En Amérique du Nord, c’est la plus petite et la moins chère de la gamme Hyundai; un rôle qui incombait, avant elle, à l’Excel, qui n’a pas laissé un souvenir impérissable mais qui a néanmoins joué un rôle important puisqu’elle a été la première Hyundai à roues motrices avant. Malgré ses imperfections, elle a permis à ce constructeur coréen de faire un grand bond : passer de la Pony à l’Excel, c’était comme passer directement de la préhistoire à la révolution industrielle.
L’Accent a amené Hyundai à un autre échelon et au fil des refontes, cette sous-compacte s’est bonifiée au point de devenir une alternative aux japonaises, ce qui n’est pas un mince exploit. Le mot n’est pas trop fort quand on réalise tout le chemin parcouru : après avoir conduit une Pony ou une Stellar, il était difficile de croire que Hyundai fabriquerait un jour des véhicules pouvant se mesurer aux Honda, Nissan, Mazda ou Toyota. Et pourtant…
Cela dit, le segment des sous-compactes est en pleine décroissance et l’Accent, aussi améliorée puisse-t-elle être, n’y échappe pas. La raison de cette désaffection des consommateurs s’explique en trois lettres : VUS. De façon générale, les voitures se vendent de moins en moins, au point où certains constructeurs ont déjà annoncé qu’ils ne construiraient plus de berlines pour se consacrer uniquement aux camionnettes, VUS et autres multisegments.
Heureusement, pour ceux et celles qui n’ont pas les moyens de se payer un VUS (ou qui n’en ont juste pas envie), il reste encore des petites voitures abordables. Outre leur faible coût, elles sont appréciées pour des raisons tout aussi cartésiennes : elles sont faciles à garer, consomment peu et sont désormais aussi à l’aise sur l’autoroute qu’en ville, offrant un niveau de confort plus qu’acceptable.
L’Accent est aussi la championne des ventes de sa catégorie au Québec. Entièrement renouvelée l’année dernière, a-t-elle ce qu’il faut pour conserver sa couronne? La réponse dans ce podcast.
(Animateur : Philippe Laguë. Coanimation et réalisation : Nicolas Mailloux. Essai et photos : François Prud’Homme)
