Essai routier : Mazda CX-9 (podcast 83)
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Première mise à jour
On l’oublie trop souvent, Mazda n’est pas un gros joueur à l’échelle mondiale. Si vous habitez au Québec et n’êtes pas familier avec l’industrie automobile, vous serez surpris d’apprendre que ce constructeur japonais ne fait même pas partie du Top 10 mondial pour le nombre de véhicules vendus dans le monde. Il ne faut donc pas se fier au nombre de Mazda3 et de CX-5 qui sillonnent les routes du Québec; c’est la preuve que cette marque se vend très bien chez nous mais si on regarde le portrait global, Mazda se maintient autour du 15e rang mondial.
Dans le reste de l’Amérique, on préfère les véhicules plus imposants et c’est là que le bât blesse pour le constructeur d’Hiroshima. Malgré son succès critique, la Mazda6 se vend beaucoup moins que les Honda Accord et Toyota Camry. Et dans cet univers maintenant dominé par les VUS et les camionnettes, la tâche est encore plus ardue pour un constructeur comme Mazda dont la gamme ne comprend ni pick-up ni fourgonnette. Dans ce dernier cas, c’est un moindre mal puisque ce sont maintenant les VUS (et multisegments) à sept passagers qui ont maintenant la cote auprès des familles.
Or, Mazda en a un : le CX-9. Il trône même au sommet de la gamme de ce constructeur, la version la plus cossue (Signature) lui permettant même de se positionner en concurrent des Acura MDX, Lexus RX et Infiniti QX60. Grâce à la variété de ses versions, le CX-9 peut ainsi ratisser large. Au chapitre des ventes, il se classe pourtant loin derrière les ténors de la catégorie des VUS intermédiaires (Ford Explorer, Toyota Highlander, Honda Pilot, Jeep Grand Cherokee, Kia Sorento…).
Il faut dire que la première génération du CX-9, introduite en 2007, n’a pas laissé un souvenir impérissable. La consommation de son V6 constituait une de ses principales faiblesses. On l’a aussi laissé vieillir trop longtemps : dix ans, soit le double du cycle de vie moyen d’un modèle dans l’industrie automobile.
Avec la seconde génération du CX-9, Mazda affirme avoir corrigé le tir. Il s’agit effectivement d’une refonte majeure : nouvelle carrosserie, nouveau châssis, nouveau moteur. Peut-on dire mission accomplie? La réponse dans ce podcast.
(Animateur : Philippe Laguë. Coanimation et réalisation : Nicolas Mailloux. Essai : Philippe Laguë et François Prud’Homme. Photos : François Prud’Homme.)
