Essai routier : Nissan Leaf (podcast 72)
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Déjà la Leaf 2.0
Il y a à peine cinq ans, acheter une voiture 100 % électrique était un geste courageux, voire un acte de foi. Il fallait avoir des convictions profondes pour s’en procurer une alors que l’autonomie était limitée et le réseau de bornes de recharge, embryonnaire.
Du côté des constructeurs automobiles, c’est Nissan qui a fait faire un grand bond à la voiture électrique, en la démocratisant. La Leaf a été la première à être commercialisée à grande échelle et Nissan a gagné son pari : les acheteurs ont suivi. Lentement, mais sûrement, les ventes ont démarré et depuis, leur progression va en augmentant.
À l’origine, la Leaf n’avait que deux rivales : la Ford Focus électrique, produite au compte-gouttes, et la Mitsubishi i-Miev, un engin ésotérique condamné à la marginalité. Rien de bien inquiétant, donc. Mais d’autres constructeurs ont ensuite emboîté le pas : Kia, avec la Soul EV; Volkswagen, avec l’e-Golf; GM, avec la Chevrolet Bolt; Hyundai, avec les versions électriques de l’Ioniq et du Kona.
Non seulement les rivales de la Leaf se multipliaient, mais elles proposaient une autonomie supérieure. Et dans l’univers des véhicules électriques, c’est le nerf de la guerre. De toute façon, la Leaf avait dépassé le cycle de vie moyen d’un modèle dans l’industrie automobile, qui est d’environ cinq ans : la première génération aura vécu huit ans.
Lancée l’année dernière, la Leaf « 2.0 » a reçu un accueil favorable, notamment en raison de l’augmentation notable de son autonomie. Mais qu’en est-il du reste? Et comment tire-t-elle son épingle du jeu face à ses nouvelles rivales? La réponse dans ce podcast.
(Animateur : Philippe Laguë. Coanimation et réalisation : Nicolas Mailloux. Essai et photos : François Prud’Homme)