Essai routier : Volkswagen Atlas (podcast 71)
Podcast: Play in new window | Download (Duration: 20:30 — 28.2MB)
Nouveau nom, nouvelle approche
Qu’on les aime ou non, qu’on soit pour ou contre, il faut se faire une raison : les VUS sont là pour rester. Non seulement leur fin annoncée n’est pas pour demain, mais ils sont en voie de remplacer les berlines traditionnelles, dont les ventes diminuent constamment. Tous les constructeurs, de niche comme les généralistes, en ont au moins un dans leur gamme – Ferrari étant l’exception qui confirme la règle, mais pour combien de temps encore?
Du côté des grands constructeurs, il y en a pour tous les goûts et tous les formats, comme les vêtements : petit, moyen, large et extra-large. Chez Volkswagen, le Tiguan était offert en entrée de gamme et juste au-dessus, il y avait le Touareg. Le premier a été renouvelé et il aura même un petit frère, dont le mandat sera d’affronter les petits VUS que sont les Mazda CX-3, Honda HR-V, Chevrolet Trax, Ford EcoSport et consorts.
En Amérique du Nord, le Touareg a été remplacé l’année dernière par l’Atlas. But de l’opération : démocratiser le VUS intermédiaire de VW, boudé par les consommateurs parce que trop cher. Trop germanique, aussi, sans doute : au Québec, on aime bien cette saveur européenne mais nos voisins du Sud préfèrent les VUS à la sauce américaine. Volkswagen a compris le message et utilisé la même recette que les constructeurs japonais, en concevant un modèle exprès pour ce marché, qui demeure tout de même le deuxième en importance après la Chine. Conçu pour les Américains et assemblé aux États-Unis, en plus (à l’usine de Chattanooga, au Tennessee).
C’était la chose à faire, aucun doute là-dessus. Est-ce réussi? La réponse dans ce podcast.
(Animateur et essai : Philippe Laguë. Coanimation et réalisation : Nicolas Mailloux. Photos : François Prud’Homme)