Anachronique, la Formule 1? En cette ère de rectitude politique, nappée de préoccupations environnementales grandissantes, la question se pose plus que jamais. Outre la pollution sonore et atmosphérique qu’elle engendre, celle qu’on appelle la discipline-reine du sport automobile était, jusqu’en janvier dernier, une oligarchie dirigée par un promoteur-dictateur octogénaire; celui-ci distribuait ses Grands Prix comme des bonbons à des monarques et autres autocrates qui dirigent d’une main de fer leur pays (Abou Dhabi, Azerbaïdjan, Bahreïn, Chine, Russie…) au détriment de l’Europe occidentale, berceau historique de la Formule 1.
Les virages de la F1
